Au moment où vous lisez ces lignes, quelque chose vous retient. Quelque chose qui vous mettrait en état de panique si vous le perdiez. Peut-être que c’est votre téléphone portable, votre portefeuille, vos enfants… ou peut-être votre confiance.

L’autre jour, j’ai trouvé ce « quelque chose » qui me contrôlait apparemment. Ça m'a stressé car ça a cessé de marcher, ahem.

Les limites du système

Alors que mes doigts glissaient sur mon clavier, soudain quelque chose s’est produit. Mes muscles se sont tendus. J'ai envoyé un message à mon ami technophile pour lui expliquer ce qui ne va pas. « Je suis coincée, vraiment coincée. Mon ordinateur me dit qu’il n’y a pas de place sur le disque et que je n’ai plus de mémoire. »

Sans cet outil électronique, sans ses fonctionnalités et sans la possibilité d'accéder à la grande quantité de données stockées, j'étais complètement perdue. Et quand il a mal fonctionné, j’ai réalisé qu’il me contrôlait. J’étais tellement dépendante. Pitoyable, n’est-ce pas?

Mais mon amie, même de loin, a résolu la crise. « Parfois, écrit-elle gentiment, cela peut arriver quand vous avez trop de fenêtres ouvertes. »

C’est exactement ce qui s’est passé. En tant que reine du multitâche, j'avais tellement de fenêtres ouvertes à la fois qu'il était probable que je sois submergée par un souffle puissant d'air.

Ouvrir la porte à la peur

Pourquoi faisons-nous cela? Nous ouvrons des portes dans la vie. Si nos enfants font des choses hors du commun une fois de plus. Nous ouvrons la fenêtre de l'inquiétude. Quand apprendront-ils ! Les problèmes d’argent ne finissent jamais, alors nous ouvrons la fenêtre de l’anxiété. Le bureau du médecin laisse un message : « Nous avons trouvé quelque chose d’anormal dans le test. » Nous ouvrons la fenêtre de l’angoisse. Notre conjoint ne nous comprendra toujours pas; nous ouvrons la fenêtre de la colère.

Et avant que nous ne le sachions, nous avons ouvert la voie à tous les mauvais sentiments. C'est ici que la peur prend le contrôle. La peur règne. L'idée qu'aucune réponse ne viendra jamais est renforcée par la peur.

Je suis allé à cet endroit désagréable.À 31 ans, une maladie de la rétine a volé ma vue, agressivement, complètement, et sans espoir de la retrouver.

C’est à ce moment-là que j’ai ouvert, pas seulement une fenêtre, mais une immense porte-patio d’apitoiement sur moi-même. Pourquoi moi? J’ai demandé à maintes reprises. Les vents d’anxiété et de peur soufflent dans mon âme. Que ferai-je aveugle, incapable de prendre soin de mes fils de 3, 5 ou 7 ans; où trouverai-je de l’aide? Qui pourrait répondre à mes questions? Qui me consolerait? Comment puis-je apaiser ma peur récurrente?

Laisser entrer la lumière

Au milieu de toutes ces questions, comme mon ami Cindi, Jésus a eu la gentillesse de venir à mon secours. De me le rappeler. De me signaler un autre type de peur. La crainte qui murmure le calme : «Oh! combien est grande ta bonté, Que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, Que tu témoignes à ceux qui cherchent en toi leur refuge, A la vue des fils de l'homme !» (Psaume 31:20)

Pendant que sous Son refuge, les portes des émotions destructrices se ferment, les portes de la sagesse s'ouvrent à la place. 

C’est ainsi que resplendit la sagesse de David, tandis que, par sa hardiesse prétention, il fermait la fenêtre de la crainte : «L'Eternel est ma lumière et mon salut : De qui aurais-je crainte ? L'Eternel est le soutien de ma vie : De qui aurais-je peur ? » (Psaume 27, 1)

Ses paroles étaient parfaitement logiques. J'avais la crainte d'être une mère inapte car je ne pouvais pas voir. J’avais peur d’une vie sans vue. J'avais peur d'une vie où mes rêves seraient brisés.

Mais si Dieu est notre forteresse, si Dieu est notre vie, si Dieu est notre consolateur, notre pourvoyeur et notre guide, quelle place la peur a-t-elle dans notre vie ?

Et si Sa promesse qu’Il serait une lampe à mes pieds et la lumière pour mon chemin (Psaume 119:105) était vraie, quelle domination aurait la peur sur moi ?

Au fil des réponses, ces vérités apaisent l’âme :

• Le Dieu de l'univers nous observe attentivement. Il écoute et est prêt à montrer la voie dans les ténèbres. (Psaume 86:7)

• Il nous soutiendra, nous donnera de la force et commencera une nouvelle vie en nous. (Esaïe 43:18)

• Il tiendra sa promesse : «  Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie, ...Et ta droite me sauve. » (Psaume 138:7)

Qu'il s'agisse de la cécité physique, d'un ordinateur qui a cessé de fonctionner ou d'un mariage qui s'effondre, Dieu est toujours présent.

Il est toujours fidèle . Il attend toujours. Il offre toujours. C’est à nous d’accepter Sa guérison pour notre peur, la réponse à notre angoisse et le réconfort pour notre peur. C’est à ce moment-là que nous pouvons ouvrir avec confiance la fenêtre de la réassurance. Nous respirons la fraîcheur de Sa sécurité, sachant que la peur n’a plus de pouvoir, plus de prise, plus de contrôle.