Dieu n’agit jamais dans le vide.

Dieu est toujours prêt à agir, à diriger et à nous appeler. Dans Hébreux, avant d'exposer les vérités profondes qui entourent le Christ, l'auteur commence par ces mots : « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, » (Hébreux 1, 1-2).

Si vous appréciez la lecture de romans policiers, tout comme moi, vous savez qu'un bon écrivain de romans policiers utilise des indices tout au long de l'histoire pour pointer vers le méchant. Donc, lorsque vous arrivez à la fin du roman et que vous connaissez toute l’histoire, vous pouvez dire : « Oh oui, j’aurais dû le savoir. »

L’incarnation de Dieu en Christ est ainsi.

Dieu a tout préparé à l’avance. Il a réuni les Romains, les Grecs et les Juifs, préparant leurs histoires, de sorte que lorsque le Christ est né, Il est né au bon moment.

Dieu a mis en place des méthodes de pensée pour que, lorsque Jésus est né, tout le monde comprenne. Par exemple, Jean dit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. … Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous » (Jean 1:1, 14). Le mot grec pour « Parole » en était un que les Juifs et les Grecs connaissaient bien. Les Juifs l’associèrent à la « sagesse créatrice » de Dieu et les Grecs à leur philosophie comme ciment qui maintenait le monde ensemble. Les Romains ont réussi à conquérir tout le monde occidental grâce à leurs prouesses militaires, établissant une monnaie commune, un langage commun et un système routier qui ont permis la diffusion de l'histoire de Jésus. Même l’idée du sacrifice avait fait partie de toutes les cultures du monde entier - « et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon » (Hébreux 9, 22) — et s’était développée complètement indépendamment de chaque culture. Ajoutez à cela le fait que les prophéties étaient très claires sur la venue du Messie et qu’elles ont été prononcées des centaines d’années avant la naissance de Jésus.

Vous commencez à voir un modèle. L’incarnation n’était pas imprévue .

Dès le début, Dieu s’est préparé pour l’arrivée de Christ en assemblant le puzzle lentement, soigneusement et intentionnellement, de sorte que lorsque cela se produirait, nous chanterions le chœur d’Alléluia.

Alors ? Laissez-moi vous dire. Savoir comment Dieu a travaillé pour se préparer à l’événement le plus important de toute l’histoire humaine suggère que c’est la façon dont Dieu travaille partout en général et la façon dont Il travaille dans nos vies en particulier. C’est pourquoi il est important de connaître nos « histoires ». En elles, nous trouvons l’œuvre et la préparation de Dieu dans notre vie depuis le jour où nous sommes nés. Aujourd’hui, ce n’est pas un hasard. Aujourd’hui, c’est le résultat des jours passés — les gens que nous avons connus, les expériences (bonnes et mauvaises) que nous avons eues, les joies que nous avons vécues et les larmes que nous avons versées.. La conscience qu’un Dieu souverain et bon supervise tout, même quand nous ne le sentons pas, est plus importante que la préparation.Cela signifie que nos vies ont un sens et un but. Cela signifie que nous sommes précieux et aimés. « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.» (Romains 8:28).

Vous pouvez faire confiance à Dieu parce qu’Il vous a préparé à être le Sien et à Lui faire confiance.

C’est ainsi que Dieu agit.

Il y a une autre chose. Quand Dieu agit, Il confirme ses actions. Des anges sont présents partout.

Élizabeth était enceinte de Jean le Baptiste lorsqu'elle était trop vieille pour tomber enceinte... Quand il n’y avait aucune raison pour qu'ils quittent leur propre pays, des sages d’autres cultures sont venus. Il y avait l’étoile à l’est et même Hérode savait que quelque chose se passait. Que se passait-il? Dieu disait : « C’est moi! C’est vraiment moi!

C'est la raison pour laquelle la joie est si grande.

Un jour, un ami médecin m’a appelé pour me dire qu’il ne croyait plus. « Eh bien », a-t-il dit : « Je crois, mais parfois, je ne peux pas le ressentir dans mon cœur. » « Bien sûr, vous avez du mal à croire », lui ai-je dit. « C’est pourquoi le Christ est mort pour vous. Il est mort aussi pour votre incrédulité. » Puis je lui ai dit : « Si vous ne croyez pas, pourquoi m’avez-vous appelé?Pourquoi luttez-vous encore? Où pensez-vous avoir ces choses qui vous hantent, si ce n'était pas vrai? C’est trop bizarre à inventer et tu ne l’aurais pas fait tout seul. » Il a ri et a dit : « Je n’y avais pas pensé. »

Qu’est-ce que je lui disais? Exactement ce que je vous dis. Dieu vous a amené à ce point et a tout préparé pour vous exactement comme il l’a préparé pour la venue de Christ. Et non seulement cela, Il l’a confirmé dans votre cœur.

C’est la façon de Dieu de se préparer. C’est aussi Sa façon de confirmer.

Pour ceux d’entre nous qui Le connaissent, la confirmation de Dieu est partout. Il y a une confirmation dans les « lumières » qui s’allument, surtout à Noël, quand on nous rappelle que ce n’est pas une histoire, mais un événement historique de l’espace/temps. L’étable était réelle, les bergers n’ont pas inventé cela, et les anges ont vraiment fait l’annonce de Sa naissance. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné » (Esaïe 9: 6). Jésus est venu.

La confirmation de Dieu se manifeste à travers la compréhension partagée que les chrétiens ont de Lui-même : sa présence, sa bonté et son amour et le fait qu'Il est l'amour. C'est le fait de savoir que nous sommes pardonnés, précieux et acceptables, grâce à Jésus qui nous l'a affirmé .

Vous souvenez-vous des gars sur la route d’Emmaüs (Luc 24)? Après la résurrection, ils marchaient sur la route de Jérusalem… quand cet étranger s’est montré. (Je crois, en passant, que c’était le sens de l’humour de Jésus.) L’étranger, bien sûr, était Jésus. Dans Son genre de déguisement surnaturel, Il enseignait les Écritures qui Se référaient à Lui-même.

Puis ils ont compris. C’était Jésus.

Et ils se dirent l'un à l'autre  (Luc 24:32) : « Notre coeur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures ? »

Le « cœur brûlant » était Jésus qui disait : « C’est moi ! C’est vraiment moi ! »