Chut ! Arrêtez le péché du bavardage
J’étais piégé ! Ou l’étais-je ?
L'insensé même, quand il se tait, passe pour sage ; Celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. Proverbes 17 :28
J’ai une confession ! J’ai lutté avec le péché du bavardage. Là, je l’ai confessé. C’était une maladie progressive mais agressive qui envahissait mes conversations. Ces conversations qui commençaient comme des discussions significatives sur la foi et ses fins, tournaient à des échanges venimeux sur les luttes et les échecs des gens (comme si je n’avais ni l’un ni l’autre) ! L’ironie était que plus j’étais condamné, plus je commettais cet horrible péché. Quand j’essayais d’éviter et de surmonter, les sujets de bavardage envahissaient mon esprit. J’étais piégé !
Ou je l’étais vraiment ?
J’ai réalisé que je devais traiter le péché des commérages comme n’importe quel autre péché que je serais susceptible de commettre : mensonge, adultère, vol, désir, blasphème, fornication, etc. Je ne vais pas débattre le poids de ces péchés parce que je crois fermement que le péché reste un « péché ». Lorsque j’ai affronté cette lutte, ma première et la plus douloureuse étape a été la possession. Je devais reconnaître que c’était une lutte pour moi. Le péché non confessé ne peut pas être vaincu, et le péché qui est justifié endurcira les cœurs. Le péché excusé deviendra un cancer dans ce contexte, et le péché qui est accepté apportera d’autres péchés qui l’accompagnent. J’ai dû avouer le fait que je commet ce péché parce que seul le péché confessé est pardonné (1 Jean 1 :9).
Voici ce que j’ai fait ensuite :
J’ai établi une nouvelle norme : j’ai commencé à contrôler le contenu des conversations. J’ai arrêté de permettre aux gens de commencer des conversations malsaines et improductives. Si je découvre qu’une conversation commence à dériver, et que l’Esprit convainc, je change immédiatement de sujet. Plus je suis intentionnel dans mes discussions à propos des autres, plus les gens prennent note de ce que je vais et ne vais pas discuter. Jacques 4 :11 nous rappelle clairement cette action : « Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d'un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. »
Je prêche contre les commérages : c’est tellement difficile, parce que nous ne voulons pas être classés « plus saints que vous ! » Cependant, la seule façon dont les conversations changeront est de parler contre les commérages. Nous ne serons peut-être pas en mesure de convaincre tout le monde, mais au moins ils s’abstiendront de bavarder avec vous. C’est un bon début ! En faisant cette transition, j’ai découvert que ma situation est plus superficielle. Je ne suis pas aussi cynique et critique. En fait, il y a une joie qui réside dans une zone « sans commérages » ou « sans bavardages ». J’ai le courage de dire à qui que ce soit que je suis mal à l’aise avec cette conversation, alors parlons d’autre chose.
J’arrête de parler : Quand toutes les autres solutions ne marchent pas, fermez-la ! Ne l’envoyez pas comme texto, ne le postez pas ni, ni sur Instagram ! Proverbes 11 :13 dit : « Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets, Mais celui qui a l'esprit fidèle les garde. » De plus, les Proverbes 17 :28 disent : « L’insensé même, quand il se tait, passe pour sage ; Celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. » Cela a été ma délivrance ! J’ai choisi de participer à des conversations, des échanges, des publications et des écrits qui fortifient plutôt que de détruire. Cela ne me rend pas meilleur… juste différent.
Le commérage détruit l’unité. Il maintient une mauvaise compagnie (Romains 1 : 29-31). Il nous incite à pécher et à demeurer pécheurs. Dieu désire plus de nous. Il est temps d’être déterminé, repentant, et finalement, délivré du péché de commérages… Chut !
Utilisé avec la permission du pasteur Stephen G. Brown. Vous pouvez lire le billet de blogue original du pasteur Brown ici.
Priez:
Seigneur, « Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur soient acceptables à tes yeux, ô Seigneur, mon rocher et mon rédempteur. » Amen. (Psaume 19 :14)
Dans quelles situations êtes-vous le plus tenté de bavarder ?